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 Musique aux THERAPIES - Fièvre des notes 

Musique aux THERAPIES - Fièvre des notes

La vie sans Musique

est tout simplement une Erreur,

une Fatique,

un Exil

Nietzsche

(Partie 1)

Là où il y’ a des hommes, il y’ a de la musique qui guérit.

" La MUSIQUE AUX THERAPIES "

Les études se multiplient pour démontrer la puissance de la musique, l’impact de la musique sur notre cerveau, notre corps, nos émotions.

La musique est partout, incroyablement accessible. Les nouvelles technologies facilitent cet accès. Devenue familière, les jeunes s’en emparent pour se déplacer, attendre, échanger, découvrir, s’exprimer, rêver ou s’isoler du monde.

 

L’écoute de la musique active certains circuits neuronaux et génère des modifications du flux sanguin cérébral. Les effets de la musique étant si riches, la musique est donc naturellement utilisée comme outil thérapeutique.

 

Cette pratique est appelée musicothérapie”.

La musique, un moyen d’expression majeur et ancestral

Vous dites que la musique dit notre intimité. En quoi peut-elle porter une signification aussi forte ?

La musique semble exister depuis la nuit des temps et est intimement liée à notre humanité.


Tout d’abord des traces archéologiques de pratiques musicales ont été récemment découvertes en Allemagne avec une flute à 5 trous vieille de 40 000 ans.


Ensuite certains archéologues postulent que l’homme aurait chanté avant de parler, s’appuyant sur les émotions pour communiquer dans un langage pré-verbal.

 

Des études en périnatalité montrent l’intérêt du sonore dans les échanges du fœtus ou bébé. Les bébés montrent d’extraordinaires prédispositions pour un “sens musical”.

La « musique» au sens large qui m’intéresse est plutôt abordée sous l’angle d’une expression humaine innée, une certaine « musicalité » présente dès le début de la vie à travers nos sens et qui nous mobilise tout entier.

 

Cette mobilisation est particulière pour chaque être humain, et s’enracine dans notre intimité la plus profonde.
La perception du sonore est quelque chose d’extrêmement personnel, culturel. On ne peut donc pas définir de morceaux de musique ou de playlist spécifiques qui marcheraient à tous les coups pour se concentrer, pour dormir, ou pour réaliser son devoir de maths !

Ce qui convient à l’un ne convient pas forcément pas à l’autre.

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La musique « parle » pour nous, nous parle, elle parle de nous également ?
De notre mémoire, nos expériences, notre éducation,,, ?

Selon Y. Menuhin (1979 The music of man), la musique est notre plus ancienne forme d’expression, précédant le langage et l’art.

Cela commence avec la voix et par notre désir accablant de joindre les autres. En effet, la musique représente l’homme bien plus que les mots (…).

La musique touche nos sentiments plus profondément que ne le font la plupart des mots, et elle nous fait réagir de tout notre être. J’ai besoin de musique, je pense, autant que nous avons besoin les uns des autres». 

« La musique est du son humain organisé » selon John Blacking, ethnomusicologue.

Cette définition souligne les liens étroits entre l’homme et la musique, entre l’homme et sa musique. Elle met en avant le rôle majeur de la coloration personnelle et culturelle dans sa perception et sa création.

 

D’ailleurs, la frontière entre le langage et la musique, tel que nous l’entendons, n’existe pas dans certaines cultures.

Ainsi chacun aime sa musique et en musicothérapie nous nous appuyons très souvent sur les goûts ou l’univers des personnes suivies, mais pas seulement.

C’est en ce sens qu’elle peut être thérapeutique

Ecouter notre musique nous fait du bien mais cela n’est pas « thérapeutique » en soi.

La musicothérapie fait partie d’un art de soigner ancestral qui existait bien avant la médecine moderne et “scientifique”. La présence et place du praticien était importante au même niveau que la musique. L’importance de la relation humaine est encore aujourd’hui j’en suis certaine primordiale dans notre pratique.

Aujourd’hui les recherches en neurosciences valident l’intérêt scientifique au niveau biochimique, neurophysiologique de toutes ces pratiques des tradipraticiens qui utilisaient les rythmes, les incantations, les musiques et univers sonores dans le cadre de l’administration de potions ou plantes. La musicothérapie, issue de ces connaissances, est parfaitement bien adaptée à notre monde et continue ce dialogue ininterrompu entre art et humanité.


Dans les hôpitaux actuellement on emploie la musique comme alliée thérapeutique dans la prise en charge de la douleur, phénomène multidimensionnel, et ce dans des services aussi pointus qu’en cancérologie ou neurologie.

Mais la musique n’agit pas que sur le corps; elle fait appel aussi aux émotions, stimule les fonctions cognitives, facilite la sociabilité, ou la remémoration des souvenirs inconscients.

 

Elle ouvre même vers un espace spirituel (et non religieux) et existentiel dans certaines prises en charges comme en soins palliatifs par exemple.

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